Un roi sans divertissement de Jean Giono
Lecture obligatoire pour mon cours de littérature. Ayant lu Regain de Giono il y a un an, et n’ayant pas tellement aimé, j’étais quelque peu réticente pour lire ce livre. Mais j’ai bravé mes réticences (oui, je suis forte) et j’ai commencé le roman. Je n’ai pas eu de mal à être plongée dedans. Je me pose beaucoup de questions quant à ce roman. J’ai aimé l’intrigue policière, si l’on peut l’appeler comme cela. En effet, au début, nous avons affaire à des disparitions. Je m’attendais à suivre tout le long du roman l’enquête menée par les villageois et Langlois, le policier chargé de l’enquête. Mais surprise, au bout d’une centaine de pages, nous savons qui est le coupable. Ma curiosité était piquée, que serait la suite, si le mystère était levé ? Et bien le reste est centré sur Langlois, qui parait bien étrange aux yeux des villageois. Saucisse, la femme qui s’occupe du bar, a très bien connu Langlois, et donc raconte ce qu’elle savait de lui. Je ne sais pas trop quoi dire de ce récit. J’ai aimé, c’est sûr, mais j’y réfléchis encore. Je devais le lire dans l’optique de le rapprocher des Pensées de Pascal. Je pense avoir quelques pistes, mais je cherche encore des éléments me permettant de rapprocher les deux livres. Je pense l’avoir préféré à Regain, car, cette fois-ci, je savais à quoi m’attendre. J’ai été plus sensible à l’écriture de Giono, et j’ai été doucement emportée par sa plume. Le voyage fut agréable. Je suis donc officiellement réconciliée avec lui, et pourrait même lire d’autres récit de cet écrivain !