Nous n'avons pas d'endroit où vivre d'Olivier de Solminihac
Je lis toujours Jane Eyre de Charlotte Brontë, et ce roman ne se lit pas en deux jours. Donc, en attendant, je souhaite vous parler d'un auteur qui n'est pas encore très connu, mais qui le sera je l'espère. Il était venu faire une séance de dédicaces près de chez moi et je suis allée le voir, curieuse de découvrir un nouvel auteur. Il n'y avait pas beaucoup de monde, malheureusement, mais du coup il avait le temps pour faire connaissance avec les lecteurs. Il est très gentil et agréable, et s'est intéressé à ce que je faisais, ce que je voulais faire plus tard...Je ne regrette pas d'y être allée!
Pour le roman, je vous mets un résumé pris sur internet.

A mi-chemin entre journal intime et récit de voyage : un récit d’une sincérité littéraire rare.Manuel, un jeune écrivain français, est invité à Windhoek, en Namibie, pour animer un atelier d’écriture avec des élèves du township noir de Katutura (dont le nom signifie « nous n’avons pas d’endroit où vivre »). Pendant ce séjour rythmé par les séances d’écriture avec les lycéens et les rencontres artistiques, il partage le quotidien du centre culturel et se laisse entraîner le soir dans des dîners et des fêtes où pointe l’ennui. Au fil des jours, et de ses hasardeuses sorties dans des quartiers stigmatisés par l’apartheid, il découvre la ville dans sa réalité nue : violente, carrefour de nombreux exils volontaires ou subis, temporaires ou définitifs. Comme si tous ses habitants étaient en quelque sorte des égarés, en quête d’un ancrage social, géographique ou esthétique.Nous n’avons pas d’endroit où vivre est le roman de cette confrontation. S’y dévoilent à la fois un quartier, une ville et un pays tout entier, sous l’œil inquiet du narrateur. Roman de voyage, mais aussi voyage dans le roman, il joue avec différents modes d’écriture – journal, autobiographie, travail d’atelier d’écriture, légendes locales et fiction – pour interroger la langue et le rapport entre le réel et la fiction.
J'ai beaucoup aimé son style d'écriture. Je trouve qu'il écrivait un peu selon le fil de ses pensées, ce qui donnait l'impression d'être dans la tête du personnage. Je lis rarement ce style de livres, et j'ai lu peu de romans dont l'action se passait en Afrique. J'ai donc appris beaucoup de choses, découvert une atmosphère différente de ce que je lis d'habitude. Ce livre se lit facilement et vite, il n' y a pas de longueurs, et il a le mérite de confronter le lecteur à ce qui se passe en Afrique. Grâce à l'atelier d'écriture, le lecteur peut lire ce que les élèves écrivaient, et donc se trouver face à ce qu'ils pensent, ce qu'ils vivent, ce qui est très intéressant. En bref, ce roman c'est une plongée dans cet univers, si différent du nôtre.
Pour le roman, je vous mets un résumé pris sur internet.

A mi-chemin entre journal intime et récit de voyage : un récit d’une sincérité littéraire rare.Manuel, un jeune écrivain français, est invité à Windhoek, en Namibie, pour animer un atelier d’écriture avec des élèves du township noir de Katutura (dont le nom signifie « nous n’avons pas d’endroit où vivre »). Pendant ce séjour rythmé par les séances d’écriture avec les lycéens et les rencontres artistiques, il partage le quotidien du centre culturel et se laisse entraîner le soir dans des dîners et des fêtes où pointe l’ennui. Au fil des jours, et de ses hasardeuses sorties dans des quartiers stigmatisés par l’apartheid, il découvre la ville dans sa réalité nue : violente, carrefour de nombreux exils volontaires ou subis, temporaires ou définitifs. Comme si tous ses habitants étaient en quelque sorte des égarés, en quête d’un ancrage social, géographique ou esthétique.Nous n’avons pas d’endroit où vivre est le roman de cette confrontation. S’y dévoilent à la fois un quartier, une ville et un pays tout entier, sous l’œil inquiet du narrateur. Roman de voyage, mais aussi voyage dans le roman, il joue avec différents modes d’écriture – journal, autobiographie, travail d’atelier d’écriture, légendes locales et fiction – pour interroger la langue et le rapport entre le réel et la fiction.
J'ai beaucoup aimé son style d'écriture. Je trouve qu'il écrivait un peu selon le fil de ses pensées, ce qui donnait l'impression d'être dans la tête du personnage. Je lis rarement ce style de livres, et j'ai lu peu de romans dont l'action se passait en Afrique. J'ai donc appris beaucoup de choses, découvert une atmosphère différente de ce que je lis d'habitude. Ce livre se lit facilement et vite, il n' y a pas de longueurs, et il a le mérite de confronter le lecteur à ce qui se passe en Afrique. Grâce à l'atelier d'écriture, le lecteur peut lire ce que les élèves écrivaient, et donc se trouver face à ce qu'ils pensent, ce qu'ils vivent, ce qui est très intéressant. En bref, ce roman c'est une plongée dans cet univers, si différent du nôtre.