Journal d'une princesse : tome10 Pour la vie de Meg Cabot

Je lis peu de littérature jeunesse maintenant, mais quand un nouveau tome du Journal d’une princesse est publié, il faut que je le lise. Il faut dire que Mia est pour moi comme une amie. Une vieille amie que l’on ne voit pas toujours, mais de qui on aime avoir des nouvelles. J’ai, en quelque sorte, grandit avec elle. J’ai conscience, évidemment, que ce n’est que de la littérature jeunesse, qu’il n’y a là-dedans rien d’un chef d’œuvre de la littérature. Mais ça m’a fait du bien, ce genre de lecture. Il faut dire qu’après Mansfield Park de Jane Austen, ça change beaucoup. J’ai dévoré le livre en une journée, tellement j’étais passionnée par la suite des aventures de Mia. Je voulais savoir à tout prix ce qui allait se passer pour elle. J’ai retrouvé avec plaisir sa folie et ses moments de stress intense. J’ai retrouvé sa grand-mère, fidèle à elle-même, et Michael. Lui, je l’attendais depuis son départ au Japon. Il était impossible pour moi que Mia ne soit pas avec lui. Je suis trop fleur bleue, décidément. Au début, je n’étais toujours pas habituée au fait que Mia et Lana soit amies, alors qu’elles se sont toujours détestées. Mais au fil du récit, j’ai trouvé cela presque normal. Le récit est jalonné de surprises, ce qui le rend entrainant. Néanmoins, il y a des défauts d’impressions (ou des fautes tout simplement), qui empêchent parfois la lecture d’être vraiment agréable. J’ai du parfois refaire les phrases moi-même (dans ma tête) pour que ma lecture soit cohérente. J’ai été dérangée aussi par le fait que Mia s’adressait aux lecteurs. Selon moi, elle ne devrait pas savoir qu’on la lit puisqu’elle s’adresse simplement à son journal intime. Elle fait parfois des références aux précédents tomes, en disant « vous vous souvenez ? », ce qui a enlevé une part d’intimité, je trouve. Malgré cela, j’ai replongé avec plaisir dans l’univers de Mia. J’ai quitté quelques heures mon monde pour entrer une nouvelle fois dans le sien.